La gym est une école de vie depuis 1845
L’histoire de Lausanne-Bourgeoise
L’histoire de Lausanne-Bourgeoise débute en 1845, année où trois jeunes gens, refusés par la société d’étudiants « Société suisse de Zofingue », décidèrent de fonder leur propre société pour pratiquer la gymnastique.
Les gymnastes lausannois participent ensuite aux Fêtes fédérales. L’histoire raconte qu’en 1848, ils se seraient même rendus à celle de Bâle à pied !
Privée de local de 1861 à 1875, la société finit par trouver un lieu au collège du Bugnon, puis à la place de l’Ours...
L’histoire de Lausanne-Bourgeoise débute en 1845, année où trois jeunes gens, refusés par la société d’étudiants « Société suisse de Zofingue », décidèrent de fonder leur propre société pour pratiquer la gymnastique.
Les gymnastes lausannois participent aux Fêtes fédérales. L’histoire raconte qu’en 1848, ils se seraient même rendus à celle de Bâle à pied ! Privée de local de 1861 à 1875, la société parvient enfin à en trouver un au collège du Bugnon, respectivement à la place de l’Ours. Baptisé « La Pétrolière », car situé sur un dépôt de combustible, ce lieu d’entraînement a accueilli plusieurs générations de gymnastes.
Durant ces belles années, la société se déplace avec plus d’une centaine de gymnastes aux concours. Les résultats sont flatteurs, autant en groupe qu’en individuel. Les Lausannois en socquettes rouges ne passent pas inaperçus.
En plus de la gymnastique des gymnastes masculins actifs, un groupe de jeunes gymnastes fut créé, tout comme une section regroupant jeunes et seniors ainsi qu’une de tir. La gymnastique artistique existe dès les débuts de la société. Plusieurs gymnastes se sont illustrés comme champions suisses juniors et au sein de l’équipe nationale ; notamment Jean Tschabold, médaillé olympique et speakeur à la télévision pour les compétitions internationales, Ernest Lengweiler et le premier romand champion suisse, Philippe Gaille.
En athlétisme, autre activité bien représentée, les gymnastes ont remporté de nombreux lauriers jusqu’au niveau national, et ce autant en individuel qu’en relai. Les handballeurs quant à eux, sacrés de nombreuses fois champions vaudois et romands, sont même parvenus à concourir en ligue nationale B.
Puis ce fut au tour des gymnastes féminines d’entrer en scène. La « Féminine », regroupant des demoiselles dès 16 ans, et plus tard les Dames ont apporté une touche d’élégance. Les pupillettes, aujourd’hui nommées Jeunesse filles, formaient un grand groupe composé de plus de 250 gymnastes. De nombreuses sportives lausannoises de renom, pour ne citer qu’Anita Protti, y ont fait leurs débuts. De plus, les premières gymnastes de l’équipe nationale de gymnastique artistique féminine étaient originaires de Lausanne. Plus récemment, le groupe de gymnastique rythmique de Lausanne-Bourgeoise a remporté le titre de champion suisse junior.
Plusieurs personnages emblématiques ont contribué à développer la notoriété de la société : Charly Weber, moniteur aux multiples talents et chorégraphe lors de la fête des Vignerons en 1955, André Bozon au comité technique de la F.S.G et bien d’autres encore ayant œuvré au sein des comités à différents niveaux.
Aujourd’hui, Lausanne-Bourgeoise met l’accent sur la gymnastique aux agrès, une branche sportive plus accessible au vu de la multiplicité des occupations de la vie moderne. Mais la société compte également plusieurs autres groupes bien fréquentés (notamment : groupes des Dames, Gym Hommes et Volleyball).
Texte : Marylène Walther
